Horizon Zero Dawn, mon avis !

Ayant délaissé un peu Final Fantasy XIV ces derniers temps, étant donné que j’ai presque fait tout ce que j’avais à y faire en attendant la sortie de Stormblood le mois prochain, j’en ai profité pour me remettre sur d’autres jeux solos en cours, et qu’il était grand temps que je finisse !

C’est ainsi que j’ai passé les 2/3 derniers week-ends sur Horizon Zero Dawn, le jeu de rôle et d’action développé par Guerilla Games et édité par Sony, une exclusivité PS4 qui est sortie le 1er mars en Europe.

Avant toute chose, je tiens à prévenir que je risque de très fortement spoiler sur l’histoire, donc si vous n’avez pas fini le jeu ou souhaitez le commencer, je vous déconseille d’aller plus loin.

Le jeu se passe 1000 ans après notre ère. Nous incarnons le personnage d’Aloy, jeune femme chasseresse, qui a passé son enfance isolée de sa tribu. Considérée comme une paria car elle n’a a priori pas de mère, elle demandera à Rost, son père adoptif, de l’entraîner pour le rituel de l’Eclosion, seul moyen pour elle de s’affranchir de son statut de paria.

Bien vite, on s’aperçoit qu’Aloy évolue dans un univers plutôt impitoyable (non, ce n’est pourtant pas Dallas… !), puisque peuplé de machines toutes plus meurtrières les unes que les autres. Aloy devra donc explorer ce monde pour comprendre comment on en est arrivés là, et, surtout, pour qu’elle puisse savoir qui est sa mère.

Voilà pour le scénario principal. Découvert avec la preview offerte par Sony à l’E3 2015, je n’étais au départ pas plus hypée que ça par le jeu. En revanche, en suivant tout de même le développement de près, mon intérêt pour le jeu est assez vite remonté.

J’ai pris un plaisir fou à découvrir le monde, essayer de faire un maximum du jeu en mode infiltration, bien que la discrétion et moi, ça fasse deux. Ca s’est plus souvent fini en boucherie qu’en exécutions discrètes ! Seul défaut du gameplay pour moi, c’est le marqueur d’objectif, qui parfois semblait m’orienter dans une direction, alors qu’il fallait que j’aille à l’opposé !

L’environnement est immersif, le scénario prenant, choquant, émouvant, même. Les musiques, bien que discrètes, participent aussi à rendre ce monde beau, malgré le chaos qui y règne (le main theme est juste splendide !!). Lors des dernières quêtes principales, je n’ai pas eu cette sensation de grandiloquence qui règne dans bon nombre de RPG japonais, où l’on fait bien comprendre au joueur que le sort du monde entier repose sur ses (frêles) épaules. Et j’ai apprécié cette sobriété. Ça colle encore une fois bien avec le caractère d’Aloy.

Parlons en, justement : Aloy s’est clairement fait une place au sein des personnages féminins emblématiques du jeu vidéo. Elle est une jeune femme incroyablement forte et déterminée, qui ne perd pas ses objectifs de vue. Mais elle sait aussi faire preuve d’une incroyable compassion envers les autres, en dépit de ce qu’ils ont pu lui faire subir. Par contre, elle n’est pas rancunière, mais n’oublie pas les torts qu’on lui a causé : Le moment où elle refuse d’être appelée « l’Élue » par sa tribu, qui la considérait encore il y a peu comme une paria, illustre à lui seul toute l’étendue de ce personnage.

Je n’ai pas fini le jeu à 100%, il me reste encore des quêtes annexes à faire, mais là encore, je n’ai rien à reprocher tant elles sont variées : aider des habitants, pirater des grands-cous pour découvrir la carte du monde, explorer des creusets pour apprendre à pirater toujours plus de machines, les zones de chasse. Tout le contenu annexe et varié, et donc pas, ou peu redondant.

Voilà pour mon avis (très positif) sur Horizon Zero Dawn. Une suite à d’ores et déjà été annoncée, j’espère juste que le jeu ne sera pas développé à la va-vite pour surfer sur la vague de succès que le premier opus suscite !

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