Bravely Default, ou comment sortir de ma zone de confort vidéoludique

Je vais tout de suite être honnête : je n’ai pas joué à toutes les licences de RPG existantes, loin s’en faut !

Mon expérience se résume pour l’instant surtout à Final Fantasy et Kingdom Hearts (non, je n’ai pas d’actions chez Square, promis !). Pourtant, sur les conseils de quelques amis, c’est avec un peu de perplexité que je me suis décidée à acheter il y a un an Bravely Default sur le Nintendo e-shop.

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Developpé par Silicon Studio et édité par Square Enix (toujours pas d’actions chez eux depuis trois lignes), l’histoire commence avec Tiz Arrior, jeune berger confronté à la destruction de Norende, son village, subitement englouti dans un gouffre. Blessé, mais seul survivant de cet incident, il rencontre alors Agnès Oblige, la vestale du vent, et Airy, une cristalline qui l’assiste dans sa tâche. Commence alors une quête pour réveiller les cristaux et libérer le monde des ténèbres qui le submergent..

Forcément, le début du jeu prête à sourire. On y trouve quelques références à Final Fantasy, à commencer par l’importance des cristaux dans le monde de Luxendarc.

Tout au long du périple, nous nous retrouvons confrontés aux anticristallistes. Sans que l’on ne sache pourquoi, ils vouent une haine profonde aux cristaux et à leurs vestales, mettant des bâtons dans les roues de nos héros tout au long du jeu.

Les questions sont nombreuses, et après un démarrage qui s’est avéré lent, pour ma part, je me suis vraiment prise au jeu ces trois dernières semaines et je me suis décidée à le continuer, pour le terminer hier soir.

Ce que je retire de ce jeu, c’est un scénario relativement solide, car j’ai tout de même été perdue à certains moments (c’est aussi ça, de commencer un jeu, puis de l’abandonner plusieurs mois durant avant de s’y remettre), émouvant, et surprenant.

Bravely Default fait partie de ces jeux qui renouent avec le JRPG old-school et qui l’assume parfaitement, comme nous pouvons le voir avec les points plus techniques :

Le système de combat au tour par tour, consiste en la gestion des “PB” (Point Brave). Chaque attaque consomme un PB, et le joueur à un panel de deux actions spéciales pour dynamiser le gameplay :

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  • L’action Brave permet d’attaquer plusieurs fois en un seul tour, consommant un nombre de BP correspondant au nombre d’attaques prévues.
  • L’action Default, permet d’économiser un PB en mettant le personnage en posture défensive.

Note : les PB peuvent tomber dans le négatif (avec l’action “Brave”). Dans ce cas, le personnage ne pourra pas agir tant que ses PB ne seront pas revenus à zéro.

Un bon moyen donc d’essayer d’équilibrer attaque, défense, soutiens et soins.

Les jobs, au nombre de 24, ont également chacun leurs spécificités, et chaque personnage peut en utiliser deux à la fois, une classe principale et une classe secondaire, pouvant ainsi bénéficier des compétences passives de ce dernier. De quoi décupler ses forces si l’on trouve les bonnes combinaisons et rendre le jeu plus simple (quoique…). Attention, cependant, il faudra dévier de la trame principale pour débloquer une bonne partie des classes jouables. A vous donc les quêtes annexes, très intéressantes car elles aussi scénarisées.

La direction artistique a aussi ce côté nostalgique qu’étaient les JRPG des années 90. Carte du monde avec un personnage se baladant dessus de la même taille que les villes, à l’instar des anciens Final Fantasy.

L’OST, magnifique, colle également bien à chaque endroit, chaque moment, qu’il soit heureux, triste, que l’on soit dans une ville ou bien un donjon. Mention spéciale à mes yeux pour la dernière ville, que j’ai adorée, tant sur le plan graphique que musical.

Un jeu prenant, long, varié, avec ce petit côté old-school qui en ravira plus d’un, Bravely Default a été une belle surprise pour moi, et j’espère pouvoir m’attaquer à sa suite dans peu de temps !

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